Robert Dussey à la tribune de l’ONU : « le Togo se modernise et se projette avec confiance vers l’avenir. »
À la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, a mis en avant les progrès du Togo en matière de développement. Il a rappelé que le pays connaît une croissance économique de 7 % en 2025 et qu’il se classe parmi les mieux notés de l’UEMOA et de la CEDEAO sur l’indice de développement humain. Ces résultats, selon lui, traduisent l’efficacité de la feuille de route 2020-2025 qui couvre la santé, l’eau potable, l’électricité, l’éducation et la gouvernance.
Le chef de la diplomatie togolaise a insisté sur les réformes engagées pour moderniser le pays : digitalisation des services publics, amélioration du climat des affaires, investissements dans les infrastructures et renforcement de l’inclusion sociale. Ces efforts, a-t-il souligné, placent le Togo sur une trajectoire de modernisation et de prospérité, malgré les menaces sécuritaires qui pèsent sur la sous-région.
« Le Togo se modernise et se projette avec confiance vers l’avenir. Notre pays conjugue résilience économique, stabilité sociale et ambition de développement durable », a affirmé Robert Dussey. Il a ajouté : « L’Afrique réclame justice pour l’esclavage, la colonisation et le pillage de ses ressources. Elle exige réparation pour avoir été humiliée et exclue pendant des décennies des instances de décision mondiale ».
Le ministre a également plaidé pour une réforme des institutions internationales, en particulier du Conseil de sécurité de l’ONU. « La réforme du Conseil de sécurité, avec l’octroi de sièges permanents à l’Afrique, est un impératif de dignité et de justice », a-t-il déclaré. Il a précisé que les réparations ne doivent pas se limiter à des compensations matérielles mais inclure des investissements durables dans l’éducation, la santé, les infrastructures et la technologie.
Pour finir, Robert Dussey a exhorté les Nations Unies à qualifier la traite transatlantique, la colonisation et l’esclavage comme des crimes contre l’humanité et des génocides. Pour lui, « réparer les crimes du passé, c’est réparer l’Histoire et bâtir une humanité réconciliée avec elle-même ». Le Togo, a-t-il assuré, continuera de défendre cette cause universelle au sein de la communauté internationale.
