Éric Dupuy dément toute négociation entre Jean-Pierre Fabre et le parti au pouvoir

Éric Dupuy dément toute négociation entre Jean-Pierre Fabre et le parti au pouvoir

Invité sur Nana FM ce 20 octobre, Éric Dupuy, le porte parole du parti Alliance Nationale pour le Changement (ANC), a tenu à clarifier les rumeurs entourant la réélection de Jean-Pierre Fabre à la tête de la commune du Golfe 4. Selon lui, aucune négociation n’a eu lieu entre le camp de M. Fabre et les ministres du parti au pouvoir, UNIR. « Les discussions se sont uniquement tenues au sein de l’opposition, notamment avec des organisations indépendantes comme TOVIA », a-t-il affirmé.

L’homme politique a expliqué que les échanges internes à l’opposition visaient à créer une synergie pour soutenir la candidature de Jean-Pierre Fabre. Il a également révélé que quatre ministres auraient tenté d’approcher le leader de l’ANC, sans succès. « M. Fabre a refusé catégoriquement toute négociation, estimant que chacun devait voter en âme et conscience », a précisé Éric Dupuy. Il a salué la cohérence de son chef, rappelant que ce dernier a toujours défendu la transparence et l’équité électorale.

Le porte-parole de l’ANC a aussi dénoncé une campagne de désinformation orchestrée, selon lui, par le RPT-UNIR pour nuire à l’image de son parti. « C’est une vieille méthode du pouvoir de vouloir salir ses adversaires », a-t-il déclaré. Il a souligné certaines anomalies dans le processus électoral, évoquant notamment le retrait de Mme Adjalle, initialement pressentie comme troisième adjointe, qui se serait désistée en faveur d’une candidate d’UNIR avant d’être nommée quatrième adjointe. Pour lui, ces faits démontrent des arrangements en coulisses.

Enfin, Éric Dupuy a qualifié la victoire de Jean-Pierre Fabre de « méritée », fruit du travail accompli par son équipe depuis six ans. Il a profité de l’occasion pour critiquer ceux qui ont appelé au boycott des élections locales, estimant que cette attitude a affaibli l’opposition. « Si certains pseudo-stratèges n’avaient pas appelé au boycott, toutes les communes du Golfe seraient aujourd’hui dirigées par l’opposition », a-t-il conclu.

Jeremy Ahossou

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *