La récente sortie du ministre de l’Administration territoriale sur la sécurisation des réserves administratives du Grand Lomé a relancé le débat autour de la légalité de certaines occupations. Si le gouvernement appelle les occupants à fournir des preuves d’acquisition, plusieurs détenteurs de titres fonciers affirment disposer de documents officiels établissant la légitimité de leur présence sur les terrains concernés. Ces acteurs estiment qu’il est essentiel de distinguer les propriétaires légaux des occupants sans droit, afin d’éviter des amalgames susceptibles de porter atteinte à leur image et à leurs investissements.
Dans cette vague de réactions, l’École Supérieure des Affaires (ESA) a tenu à défendre la régularité de son implantation à Agoè. L’établissement privé explique qu’il est légalement propriétaire du site, sur la base de documents dûment délivrés par les autorités compétentes. « L’institution dispose du titre foncier N°39373 en date du 23 juillet 2014, ainsi que d’un acte de cession par l’arrêté N°207/MEF/DGI du 11 septembre 2013 », précisent ses responsables, soulignant que toutes les procédures ont été respectées dans un cadre administratif et légal.
Les dirigeants de l’institution affirment par ailleurs n’avoir jamais entravé les opérations menées par les services de l’État, mais avoir simplement demandé des clarifications sur la nature de certaines interventions. Selon eux, cette démarche traduit leur volonté de collaborer dans un esprit de transparence et de respect mutuel. Ils dénoncent en revanche les accusations et malentendus qui pourraient fragiliser la confiance entre les acteurs privés et l’administration publique.
Pour les détenteurs de titres légaux, la sécurisation foncière du Grand Lomé ne doit pas se faire au détriment de la reconnaissance des droits acquis. Ils appellent le gouvernement à privilégier le dialogue et la vérification rigoureuse des documents avant toute décision.








