CHU SO : Jean-Pierre Fabre accusé d’immobilisme, un employé exige son départ
Un employé du Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio (CHU SO) est monté au créneau pour dénoncer la gouvernance de Jean-Pierre Fabre, président du conseil d’administration. Dans une lettre rendue publique le 14 septembre, l’infirmier diplômé d’État Aziza Oumorou a estimé que l’hôpital traverse une situation critique, conséquence d’une gestion jugée inefficace.
« Depuis plus de six ans, vous aviez la responsabilité d’assurer une gouvernance rigoureuse, de promouvoir la modernisation des services et de garantir de meilleures conditions de travail pour le personnel ainsi qu’un cadre de soins de santé digne et performant pour les citoyens », écrit-il. Mais selon lui, « la situation actuelle du CHU Sylvanus Olympio est marquée par l’immobilisme, malgré les excédents municipaux et les taxes collectées qui auraient pu être mobilisés pour redresser l’hôpital ».
Poursuivant dans sa lettre, M. Oumorou regrette qu’« après plus de six années d’exercice, aucun résultat tangible ne vient attester d’une réelle volonté de réforme ou d’amélioration ». Il parle d’« une faillite flagrante qui réduit les discours politiques à de simples slogans », et en appelle à « la démission immédiate de la présidence du Conseil d’Administration du CHU Sylvanus Olympio ».
Comme le rapporte Togo Enlive, l’infirmier estime enfin que « persister à occuper cette fonction malgré un tel bilan s’apparente à une trahison du peuple togolais, en particulier des plus vulnérables qui dépendent de cet hôpital pour leur survie ».
