Togo : Nathaniel Olympio réclame la libération immédiate de Marguerite Gnakadé

L’arrestation de l’ancienne ministre des Armées, Marguerite Gnakadé, provoque une vague de réactions au Togo. Le mouvement citoyen TPMC a exprimé sa « grande indignation » face à ce qu’il considère comme une décision « arbitraire et politiquement motivée ». Selon le collectif, « l’exercice de ses libertés d’expression lui vaut aujourd’hui les foudres du pouvoir ».

Le TPMC s’inquiète également du sort de plusieurs détenus politiques, dont certains ont entamé une grève de la faim. Dans son communiqué, le mouvement exige « la libération immédiate et sans conditions de Mme Gnakadé ainsi que de l’ensemble des personnes abusivement détenues pour leurs opinions ».

Son porte-parole, Nathaniel Olympio, a dénoncé un climat répressif. Il affirme que « l’interpellation de Marguerite Gnakadé s’inscrit dans la volonté du pouvoir de faire taire les voix dissonantes » et que « Madame Gnakadé doit être immédiatement libérée, tout comme l’ensemble des détenus politiques ».

Cette arrestation rappelle d’autres épisodes marquants de la vie politique togolaise. Les exemples de Kpatcha Gnassingbé en 2009, du général Félix Kadanga en 2020, ainsi que de nombreux opposants anonymes, sont régulièrement cités comme preuves d’une stratégie sécuritaire visant à réduire au silence toute contestation.