Vaccination gratuite : Yark Damehane lance la riposte nationale contre la rage

Vaccination gratuite : Yark Damehane lance la riposte nationale contre la rage

Le ministre d’État en charge des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, Yark Damehane, a lancé ce samedi 27 septembre à Agoè-Nyivé la campagne nationale de vaccination gratuite contre la rage. L’initiative, organisée dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre la rage célébrée le 28 septembre, bénéficie de l’appui de la FAO, de l’Organisation mondiale de la santé animale et de Vétérinaires Sans Frontières Suisse.

Le ministre a dressé un constat préoccupant : « Pour le premier semestre 2025, nous avons enregistré 489 morsures animales notifiées, principalement chez des enfants. Malheureusement, 12 décès humains sont dus à la rage et 131 cas suspects ont été recensés, dont 3 confirmés par laboratoire. Ces chiffres sont plus qu’un constat : ce sont des vies perdues que nous aurions pu protéger. »

Pour y remédier, le gouvernement déploie une stratégie axée sur plusieurs actions prioritaires. « Notre plan repose sur la vaccination massive des chiens et des chats, la sensibilisation et l’éducation des populations, la surveillance épidémiologique et la collaboration entre les services vétérinaires et de santé publique. Cette année, nous visons à vacciner 60 000 animaux et à sensibiliser près de 500 000 citoyens, notamment les enfants et les communautés locales », a expliqué Yark Damehane.

Le ministre a insisté sur l’importance de gestes simples dans la prévention de la maladie : « Faire vacciner nos chiens et nos chats, laver immédiatement une plaie après une morsure et se rendre rapidement dans un centre de santé pour recevoir les soins appropriés sont des mesures simples mais essentielles pour sauver des vies. »

Yark Damehane a souligné la nécessité d’une mobilisation collective. « Grâce à la synergie entre tous les acteurs et à l’engagement des communautés, nous avons la capacité de relever le défi de l’élimination de la rage et de concrétiser l’ambition d’un Togo à zéro rage d’ici 2030. »

Jeremy Ahossou

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