Dans la commune de Sotouboua 1, en région centrale, les habitants constatent déjà les premiers effets des travaux de reprofilage et de drainage sur 7,7 kilomètres de voiries urbaines. Financé par le Fonds d’appui aux collectivités territoriales et la Société autonome de financement de l’entretien routier, ce chantier prépare également l’installation future d’un éclairage public et de systèmes d’assainissement modernes, illustrant une vision de développement urbain durable.
La région de la Kara, quant à elle, se distingue par l’ampleur de ses réhabilitations routières. En 2024, plus de 550 kilomètres de routes nationales ont été entretenus, soit près du quart des 2 384 kilomètres traités à l’échelle nationale. Ces investissements mettent en évidence le rôle stratégique de la région dans la politique nationale de modernisation des infrastructures.
Parallèlement, plusieurs projets majeurs se concrétisent dans le pays. La Banque ouest-africaine de développement a débloqué 30 milliards de francs CFA pour le bitumage de la route Tchaasémondè-Gandé-Agbang, favorisant les échanges commerciaux entre le Togo et le Bénin. Dans la région centrale, le tronçon Aléhéridè-Kpaza-Tchamberi, long de 30 kilomètres, est modernisé avec des ouvrages de franchissement pour sécuriser les usagers et faciliter l’accès aux services essentiels.
Enfin, le projet phare du contournement de Sokodé, inauguré en janvier 2025 par le président du Conseil Faure Essozimna Gnassingbé, constitue un tournant pour la mobilité régionale. S’étendant sur 16 kilomètres, la voie bitumée, financée par un partenariat nippo-togolais, permettra de dévier le trafic des poids lourds, d’améliorer la fluidité des échanges et de stimuler l’activité économique locale. Ces réalisations marquent le début d’une véritable renaissance pour le nord et le centre du Togo, transformant progressivement ces régions en pôles dynamiques de circulation et de commerce.
