L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) a publié, le 1ᵉʳ décembre 2025, une déclaration critiquant vigoureusement le décret du 8 octobre 2025 fixant la composition du gouvernement. Selon le parti d’opposition, ce texte n’a aucun fondement juridique et découle directement des dérives engendrées par la Constitution adoptée en mai 2024, qu’il juge opaque et mal conçue.
Dans son analyse, l’ANC soutient que la nouvelle Loi fondamentale comporte de graves incohérences et ne précise pas qui détient la compétence de nommer les membres du gouvernement. Cette absence de mécanismes clairs créerait, d’après le parti, un vide constitutionnel préoccupant, compromettant le fonctionnement régulier des institutions.
Le parti affirme que le décret d’octobre 2025, signé par le Président du Conseil des ministres, illustre cette dérive, car il ne s’appuierait sur aucun article autorisant une telle nomination. Pour l’ANC, cette situation rend le gouvernement désigné dépourvu de légitimité, et les décisions qu’il prend seraient dès lors entachées d’illégalité, laissant craindre une gouvernance fondée uniquement sur l’arbitraire.
Face à ce qu’elle considère comme une rupture de l’ordre constitutionnel, l’ANC réclame la suspension immédiate du décret contesté. Elle plaide également pour l’ouverture d’un large débat national sur la Constitution afin de restaurer un cadre institutionnel crédible et appelle les citoyens à se mobiliser pour défendre leur souveraineté et refuser toute manipulation des institutions.









