Le Parlement togolais s’apprête à vivre une séance exceptionnelle ce mardi 2 décembre 2025, avec la convocation d’un Congrès réunissant l’Assemblée nationale et le Sénat. Selon plusieurs sources, rapportées par Togobreakingnews Faure Gnassingbé, désormais Président du Conseil, devrait y présenter sa première déclaration de politique générale.
Cette initiative intervient dans un contexte institutionnel marqué par la transition vers un régime parlementaire opérée en mai 2025, un changement qui continue d’alimenter les débats politiques.
Les préparatifs autour de cette session traduisent son importance. Une note officielle du Sénat a exigé la présence de tous les sénateurs, y compris ceux basés hors de la capitale, invités à rejoindre Lomé « sans délai ». Bien qu’aucun ordre du jour n’ait été communiqué, la plupart des observateurs estiment que ce Congrès servira de cadre à la première intervention du chef de l’exécutif devant les deux chambres réunies, une première sous la nouvelle Constitution.
Faure Gnassingbé n’était plus apparu devant le Parlement depuis avril 2019, ce qui renforce l’intérêt porté à ce rendez-vous.
Au-delà de la dimension symbolique, les enjeux budgétaires et économiques associés à la préparation du budget 2026 confèrent un relief particulier à cette déclaration attendue. Les orientations que le Président du Conseil présentera devraient éclairer les priorités de l’exécutif en matière économique, institutionnelle et sociale, dans un climat politique encore traversé par des contestations de l’opposition. Chaque annonce sera scrutée, alors que persiste le débat autour de la légitimité de la nouvelle architecture constitutionnelle.
Dans les milieux parlementaires comme diplomatiques, l’attente est forte. Ce discours, perçu comme un véritable test de légitimité et de crédibilité, devrait offrir au chef du gouvernement l’occasion de réaffirmer sa vision et de rassurer les différents acteurs nationaux et internationaux. .
