Le Togo renforce sa production halieutique pour réduire les importations

Face à une forte dépendance aux importations de poissons, le Togo mise sur le développement de sa production locale pour atteindre l’autosuffisance halieutique. Grâce à des infrastructures modernes, des formations et un accompagnement financier, le gouvernement soutient la pisciculture et la pêche artisanale. L’installation de cages flottantes, la mise en place de l’IFAD-Aquaculture et l’interdiction d’importer le tilapia visent à dynamiser le secteur et encourager les jeunes à s’y investir.
Pour améliorer la productivité, l’État a construit un port de pêche à Gbétsogbé et subventionne des équipements modernes, notamment des moteurs hors-bord et des chambres froides. Des réglementations ont aussi été mises en place pour lutter contre la surexploitation et la pêche illicite, garantissant ainsi la durabilité des ressources halieutiques.
Les efforts entrepris portent déjà leurs fruits : la production piscicole a doublé en trois ans, passant de 730 tonnes en 2020 à 1 568 tonnes en 2023. Avec un besoin national en produits halieutiques estimé à 3,5 millions de tonnes d’ici 2027, le Togo poursuit ses investissements pour répondre à la demande croissante et améliorer la sécurité alimentaire.