Les médias mobilisés contre les Violences Basées sur le Genre au Togo

Les médias mobilisés contre les Violences Basées sur le Genre au Togo

Les Violences Basées sur le Genre (VBG) continuent de croître dans le monde, malgré l’existence de lois internationales et nationales visant à protéger les droits des femmes. Une enquête d’Afrobaromètre, publiée en mars 2022 au Togo, révèle que près de la moitié des Togolais trouvent justifiable qu’un homme batte sa femme dans certaines circonstances. Face à cette situation alarmante, l’association EKINA, en partenariat avec le FONDS PANANETUGRI, a décidé d’impliquer les médias dans la lutte contre ce fléau.

Le lundi 30 septembre 2024, un atelier a rassemblé une cinquantaine de journalistes, principalement des femmes, sous le thème : « Implication des médias dans la lutte contre les violences basées sur le genre et les stéréotypes au Togo ». Hélène Doubidji, coordonnatrice du projet, a déclaré : « Cet atelier regroupe aujourd’hui une cinquantaine de journalistes sur les questions de VBG et de stéréotypes au Togo. Il s’agit de les former sur ces violences afin qu’ils puissent relayer l’information dans leurs médias pour sensibiliser le public ». Elle a également souligné que « les communications présentées sont pertinentes et données par des experts qui travaillent sur ces questions depuis longtemps ».

L’atelier a permis de discuter de plusieurs sujets, notamment le rôle des médias dans la lutte contre les VBG, l’impact de ces violences et les données clés sur ce phénomène au Togo. « Il y a eu une communication importante sur le traitement des articles journalistiques concernant le genre. Pour nous, ces modules sont vraiment utiles pour aider les journalistes à traiter ces questions et à relayer l’information de manière adéquate », a précisé Hélène Doubidji.

Le projet vise à sensibiliser le public aux VBG par le biais des médias, avec la production de reportages et d’enquêtes sur le sujet, ainsi qu’une campagne digitale comprenant des vidéos, des podcasts et des dessins de presse.

Jeremy Ahossou

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