Ajsef : une solution financière pour l’autonomisation des jeunes togolais
Le programme Accès des jeunes aux services financiers (Ajsef) du Fonds national de la finance inclusive (FNFI) se présente comme une réponse aux défis financiers des jeunes togolais souhaitant entreprendre. Il vise à faciliter leur accès aux crédits afin de favoriser la création d’emplois et de dynamiser l’économie. Conscient que le principal obstacle à l’entrepreneuriat reste le financement, le gouvernement a mis en place ce mécanisme pour soutenir les jeunes dans leurs projets.
L’Ajsef cible principalement les jeunes âgés de 18 à 40 ans, en fin d’apprentissage ou diplômés sans emploi, désireux de se lancer dans l’auto-emploi. Le programme propose des prêts pouvant atteindre 300 000 francs CFA, remboursables sur une période de 24 mois avec un taux d’intérêt fixé à 8 %. Pour bénéficier de ce financement, les demandeurs doivent répondre aux critères établis et présenter un projet viable.
Ce dispositif se décline en deux cycles, couvrant plusieurs secteurs tels que l’artisanat de services (coiffure, menuiserie, maçonnerie, soudure), l’artisanat de production, la transformation et les technologies de l’information et de la communication (TIC). En plus du financement, les bénéficiaires profitent d’une assurance couvrant les risques de décès, d’invalidité, de maladie et d’incendie.
Depuis son lancement, l’Ajsef a permis de mobiliser d’importantes ressources financières en faveur des jeunes entrepreneurs. À la date du 10 janvier 2025, le montant total des crédits accordés s’élevait à 16,61 milliards de francs CFA. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie globale visant à lutter contre le chômage et à encourager l’innovation dans différents domaines économiques.
Au-delà du financement, l’Ajsef accompagne les jeunes à travers des formations en gestion d’entreprise et en marketing, ainsi qu’un suivi post-financement. Cette approche vise à assurer la réussite des projets et à garantir leur pérennité. Avec cette initiative, le Togo mise sur l’entrepreneuriat comme moteur de croissance et d’autonomisation des jeunes.
