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Luanda 2025 : Faure Gnassingbé appelle à une Afrique unie autour du financement de ses projets

Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a pris part ce 28 octobre 2025 à Luanda, en Angola, au 3ᵉ Sommet sur le financement des infrastructures en Afrique. Sous le thème « Capitaux, corridors, commerce : investir dans les infrastructures pour la ZLECAf et la prospérité partagée », cette rencontre a réuni plusieurs dirigeants africains autour des moyens concrets de renforcer la connectivité du continent à travers des investissements structurants.

Dans son intervention, le chef de l’État togolais a insisté sur la nécessité de mobiliser davantage les ressources financières africaines pour financer le développement du continent. « Notre continent dispose de ressources financières considérables », a-t-il déclaré, avant de regretter que celles-ci soient souvent investies hors d’Afrique. Il a plaidé pour la mise en place de mécanismes financiers solides, notamment des plateformes de co-investissement public-privé et des garanties africaines de crédit, afin de canaliser les capitaux locaux vers des projets d’infrastructures régionales, industrielles et énergétiques.

Faure Gnassingbé a également souligné l’importance des corridors économiques – routes, ports, rails et réseaux numériques – comme piliers de l’intégration régionale. Citant l’exemple du Togo, il a affirmé que « lorsqu’un corridor fonctionne, les coûts logistiques s’effondrent, le temps de transit diminue », soulignant que ces infrastructures doivent être considérées comme de véritables leviers de compétitivité et non de simples ouvrages physiques.

Évoquant la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), le Président togolais a rappelé que cette initiative ne saurait être pleinement effective sans des infrastructures performantes et interconnectées. « Nous avons posé les fondations juridiques d’un marché continental, mais sans infrastructures efficaces, cette ambition restera théorique », a-t-il averti. Il a encouragé la mise en place de corridors opérationnels pour faire de la ZLECAf un moteur d’industrialisation, d’emploi et de compétitivité.

Enfin, Faure Gnassingbé a appelé à construire des infrastructures durables, résilientes et inclusives, capables de résister aux chocs climatiques et de favoriser la transition écologique. Selon lui, la réussite de cette ambition dépendra de la capacité des pays africains à coordonner leurs actions et à renforcer la confiance mutuelle.

Il faut rappeler que le Sommet de Luanda s’est ainsi imposé comme un jalon majeur dans la marche vers une Afrique intégrée, souveraine et tournée vers la prospérité partagée.

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