L’exclusion des élèves auteures de grossesse : une décision nécessaire pour l’avenir de notre jeunesse.

La décision du Directeur Régional de l’Éducation (DRE) d’exclure les élèves ayant mis enceinte des apprenantes repose sur les articles 19, 32 et 34 de la loi. L’article 19 stipule que toute personne responsable d’une grossesse sur une élève encourt des sanctions pénales, sans préciser l’âge de l’auteur. L’article 32 prévoit des sanctions disciplinaires contre tout auteur de violences, tandis que l’article 34 permet à l’établissement de prendre des mesures indépendantes des sanctions pénales. Ainsi, l’exclusion des élèves concernés s’inscrit pleinement dans le cadre légal.
Cette décision vise à préserver l’environnement scolaire et à lutter contre un phénomène préoccupant. Loin de toute considération émotionnelle, il s’agit de protéger l’avenir de la jeunesse et d’éviter la banalisation des grossesses en milieu scolaire. Les chiffres alarmants sur ce sujet imposent des mesures fermes pour garantir un cadre éducatif sain et propice à l’apprentissage.
Accepter la présence simultanée des élèves enceinteurs et enceintes dans un même établissement pourrait envoyer un message dangereux. En tant que parents, il est difficile d’imaginer une réaction positive si son propre fils était à l’origine d’une grossesse en milieu scolaire. Dès lors, il semble incohérent d’attendre des enseignants qu’ils tolèrent une situation qui nuit à l’ordre et à la discipline au sein des établissements.
Il ne s’agit pas d’une exclusion définitive, mais d’un changement de région éducative pour éviter que ces situations ne se reproduisent et influencent négativement les autres élèves. L’école accepte déjà les apprenantes enceintes, mais ne peut tolérer la présence des auteurs de ces grossesses, afin d’éviter la transformation des établissements en lieux de cohabitation familiale prématurée.
L’éducation doit rester un cadre structurant où chaque élève est responsabilisé. En refusant d’encourager ces comportements, le DRE envoie un signal fort sur la nécessité de respecter les valeurs de l’école. Préserver la jeunesse, c’est lui rappeler qu’il y a un temps pour chaque chose et que l’école doit demeurer un lieu de formation avant tout.