Jean-Lucien Savi de Tové : un choix d’expérience pour incarner l’unité nationale

Jean-Lucien Savi de Tové : un choix d’expérience pour incarner l’unité nationale

La Cinquième République togolaise exige un président âgé d’au moins 50 ans, une disposition qui reflète l’importance accordée à la maturité et à l’expérience dans la conduite de l’État. Cette condition tranche avec l’âge requis pour présider le Conseil, fixé à 40 ans, et témoigne de la volonté d’avoir à la tête de la République un dirigeant doté de recul et de sagesse. À l’origine, un âge de 60 ans avait même été proposé, soulignant l’exigence d’un leadership éclairé.

Dans ce contexte, le nom de Jean-Lucien Savi de Tové s’impose naturellement. Fort d’une carrière de plus de quarante ans, mêlant engagements politiques et responsabilités administratives, il est perçu comme un homme de consensus. Son passé d’opposant, sa collaboration avec des personnalités comme Edem Kodjo, et sa connaissance approfondie de la scène politique togolaise le positionnent comme un candidat solide pour assumer la présidence.

Savi de Tové est également reconnu pour sa modération et son attachement aux valeurs républicaines. Héritier politique de son père, Jonathan Kokou Savi de Tové, ancien président de l’Assemblée nationale, il incarne la fidélité à l’unité nationale. Ce dernier avait d’ailleurs refusé de former un gouvernement en exil après le coup d’État de 1963, un choix emblématique du rejet des divisions.

Son éventuelle élection comme premier président de la Cinquième République serait hautement symbolique. Elle représenterait un dépassement des clivages politiques traditionnels et une réponse aux aspirations de nombreux citoyens. À travers son âge, son expérience et son héritage, Jean-Lucien Savi de Tové pourrait porter un projet de gouvernance inclusif et apaisé pour le Togo.

Jeremy Ahossou

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