Sandra Ablamba Johnson, »le progrès d’un pays se mesure à la place qu’il accorde à ses filles et à ses femmes »

Sandra Ablamba Johnson, »le progrès d’un pays se mesure à la place qu’il accorde à ses filles et à ses femmes »

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Le Forum régional des organisations de la société civile en Afrique de l’Ouest et du Centre s’est achevé ce 26 février 2025 à Lomé, après deux jours d’échanges axés sur l’éducation des filles et l’autonomisation économique des femmes. Lors de la cérémonie de clôture, la ministre, secrétaire générale de la présidence et gouverneure de la Banque mondiale pour le Togo, Sandra Ablamba Johnson, a salué la mobilisation des acteurs et souligné les progrès réalisés par le pays en matière d’inclusion et d’égalité des genres.

Le Togo, grâce à des réformes ambitieuses, a su se positionner comme un modèle en Afrique, notamment en matière d’éducation et d’entrepreneuriat féminin. « Le rapport Women, Business and Law 2024 de la Banque mondiale positionne le Togo 1er en Afrique sur 53 pays et 19ᵉ au niveau mondial », a-t-elle rappelé. Ce succès est attribué à une vision claire et des politiques adaptées visant à garantir un développement endogène basé sur les réalités locales.

Cependant, malgré ces avancées, des défis persistent. Sandra Ablamba Johnson a insisté sur la nécessité d’un engagement accru pour assurer un accès équitable aux ressources et renforcer la participation des femmes à la prise de décision. « Nous devons redoubler d’efforts pour faire du Togo un pays où chaque femme, chaque jeune fille peut rêver, entreprendre et réussir sans entrave », a-t-elle affirmé.

L’éducation a également été placée au centre des discussions, avec un appel à une approche adaptée aux réalités africaines. « L’éducation reste la clé de ce processus de transformation », a souligné la ministre, mettant en avant l’importance d’une formation qui prépare les jeunes aux défis de la mondialisation tout en restant fidèle aux valeurs africaines.

Enfin, elle a lancé un appel aux organisations de la société civile pour qu’elles poursuivent leur rôle de veille et de force de proposition. « Notre société civile doit contribuer à bâtir l’Afrique de demain, une Afrique fondée sur des valeurs solides telles que la rigueur et l’excellence », a-t-elle déclaré. Elle a conclu en reprenant les mots du chef de l’État : « Le progrès d’un pays se mesure à la place qu’il accorde à ses filles et à ses femmes. Car éduquer une fille, c’est bâtir une nation. »

Jeremy Ahossou

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