Les prévisions de pluie au sud-Togo, de mars à mai 2025

L’Agence nationale de la métrologie (ANAMET) a présenté, ce vendredi 14 mars 2025, ses prévisions pour la grande saison des pluies dans le sud du Togo. L’objectif est d’informer les populations et les acteurs agricoles sur les tendances climatiques attendues entre mars et mai. Selon l’ANAMET, certaines régions connaîtront des précipitations déficitaires au début de la saison, avant une évolution vers une situation normale. Ailleurs, la pluviométrie sera normale à excédentaire, notamment à partir d’avril.
Sur le plan agricole, Dr Latifou Issaou, Directeur général de l’ANAMET, a précisé que « la saison des pluies débutera tardivement dans le sud du pays et prendra fin plus tôt que d’habitude ». Il recommande aux agriculteurs de « privilégier les variétés à cycle court afin d’optimiser les rendements » et d’anticiper la préparation des terres pour mieux gérer la période de sécheresse. Les prévisions annoncent également des séquences sèches longues mais globalement normales au début et à la fin de la saison.
Concernant la situation hydrologique, les experts prévoient des crues, notamment dans le bassin du Mono inférieur et autour du Lac. « Les populations vivant près des cours d’eau doivent prendre des dispositions, car certaines rivières risquent de déborder », a averti Dr Issaou. Il ajoute que les autorités ont déjà engagé des actions préventives à travers la plateforme de réduction des risques et catastrophes pour limiter les impacts des inondations.
Face aux défis climatiques, l’ANAMET conseille aux agriculteurs et aux habitants de suivre plusieurs stratégies d’adaptation. « Il est essentiel d’éviter d’installer des cultures ou des habitations dans les zones inondables et de bien gérer les ressources en eau pour garantir les besoins des barrages hydroélectriques et des aménagements hydro-agricoles », a souligné Dr Issaou.
L’ANAMET insiste sur la nécessité de suivre régulièrement les mises à jour météorologiques. « Les prévisions quotidiennes et intra-saisonnières permettront aux populations de mieux se préparer aux éventuels aléas climatiques », a conclu Dr Issaou, tout en rappelant que ces données sont rendues possibles grâce au soutien du FSRP Togo.