Accident tragique à Agoé-Zongo : le gouvernement face aux députés pour des clarifications

L’Assemblée nationale a tenu hier vendredi 20 décembre 2024 une séance plénière pour interroger le gouvernement sur le drame survenu le 13 décembre à Agoé-Zongo, ayant causé l’effondrement de la passerelle piétonne de la RN1. Cet accident, qui a fait plusieurs victimes et causé d’importants dégâts matériels, a été examiné conformément aux articles 16 de la loi n°2024-005 et 112 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. La séance a été présidée par Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, en présence d’une délégation ministérielle comprenant Pacôme Adjourouvi, Sani Yaya et Calixte Madjoulba.
Les interventions ont mis en lumière les principales préoccupations des députés, notamment les circonstances du drame, les mesures préventives et les solutions envisagées. L’honorable Germaine Kouméalo Anaté a interrogé le gouvernement sur les conditions de sécurité des infrastructures et les dispositions prises pour prévenir de tels incidents. Chaque ministre a présenté des éclaircissements, tout en exprimant la compassion et les condoléances du gouvernement aux familles endeuillées.
« Les questions d’actualité posées au Gouvernement permettent aux députés d’obtenir des informations précises sur des points ponctuels, sans mise en jeu de la responsabilité politique », a rappelé Sevon-Tépé Kodjo Adédzé. Le président a également salué « l’esprit d’humanisme du Président de la République, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, qui, dès les premières heures, a instruit le Premier ministre pour une assistance appropriée aux victimes ». Les ministres, quant à eux, ont demandé le repos des âmes des défunts et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
Les mesures prises incluent le déclenchement du plan ORSEC pour gérer la crise, la prise en charge des blessés et le soutien aux familles affectées. Des actions préventives ont été annoncées, telles que le renforcement des passerelles, l’installation de dispositifs de contrôle de la charge à l’essieu, et l’intensification des sensibilisations sur les normes de sécurité. Une enquête judiciaire est également en cours pour déterminer les responsabilités.
Le président de l’Assemblée a souligné l’importance de cet exercice pour mieux accompagner le gouvernement dans ses efforts : « Une gouvernance participative et inclusive est essentielle pour répondre aux attentes de nos populations et garantir leur bien-être. » Il a conclu en réaffirmant l’engagement du Parlement envers une collaboration efficace avec l’exécutif.