Éducation : l’interdiction des cours de répétition payants dans les écoles reste en vigueur

Éducation : l’interdiction des cours de répétition payants dans les écoles reste en vigueur

Le ministère des Enseignements primaire et secondaire a une nouvelle fois rappelé l’interdiction stricte des cours de répétition payants dans les établissements scolaires. Une note de service publiée par la Direction régionale de l’Éducation des Plateaux Est met en garde les écoles, en particulier les structures privées, qui imposent des frais supplémentaires aux parents en dehors des frais d’écolage réglementaires.

Cette pratique, déjà proscrite depuis la circulaire ministérielle du 1er mars 2021 signée par le ministre Dodji Kokoroko, refait pourtant surface dans plusieurs établissements. Le ministère considère qu’elle constitue une violation grave des textes en vigueur, mais aussi une atteinte au principe d’égalité des chances. L’imposition de frais additionnels prive en effet certains élèves d’un accès équitable à l’éducation et accentue la frustration des familles.

La nouvelle note réaffirme qu’aucune contribution financière ne peut être exigée des parents pour les cours de soutien, d’accompagnement ou de remédiation. Ces activités doivent être entièrement gratuites et intégrées au projet pédagogique de l’école. Les établissements contrevenants s’exposent à des sanctions, pouvant aller jusqu’à la fermeture ou au retrait de l’autorisation de fonctionnement pour les écoles privées.

Par ailleurs, les chefs d’établissements sont sommés de rencontrer rapidement les comités de parents d’élèves afin de les rassurer sur la gratuité des séances de soutien. Un compte rendu écrit de ces rencontres devra être transmis à la direction régionale dans un délai maximum de quinze jours. Cette mesure vise à restaurer la confiance des familles et à clarifier le dispositif de remédiation mis en place pour accompagner les élèves en difficulté.

. Cette décision du ministre Dodji Kokoroko entend garantir une éducation inclusive et équitable pour tous les élèves, conformément aux principes de justice et de transparence qui guident les réformes engagées dans le secteur éducatif togolais.


Jeremy Ahossou

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