Santé publique : le Togo en marche vers l’élimination des maladies endémiques

Le Togo intensifie sa lutte contre les maladies endémiques telles que le paludisme, la tuberculose, le VIH/Sida et les maladies tropicales négligées. Ces affections, qui affectent chaque année des milliers de citoyens, font l’objet d’une attention constante de la part des autorités sanitaires. Grâce à des campagnes de dépistage, de sensibilisation et à un renforcement du système de santé, le pays entend réduire considérablement leur impact sur la population.
Le paludisme, première cause de morbidité au Togo, reste un défi majeur, notamment chez les enfants de moins de 5 ans. Pour y faire face, le pays mise sur le dépistage précoce et la prévention. En ce qui concerne le VIH/Sida, des progrès ont été enregistrés : la prévalence est passée de 2,5 % en 2014 à 1,7 % en 2022. Toutefois, les femmes restent deux fois plus touchées que les hommes, avec des écarts notables selon les régions.
La tuberculose, autre maladie préoccupante, connaît également une baisse de son incidence. En 2021, 2 418 cas ont été notifiés, contre un taux d’incidence de 41 pour 100 000 habitants en 2017, ramené à 33 en 2021. Ces résultats sont dus aux efforts conjugués des agents de santé à travers des actions de dépistage, de traitement et de distribution gratuite de médicaments.
Par ailleurs, le Togo a réalisé un exploit reconnu par l’OMS en éliminant quatre maladies tropicales négligées : la filariose lymphatique, la THA, la dracunculose et le trachome. Fort de cette réussite, le pays ambitionne désormais d’en éradiquer quatre autres d’ici 2030, à savoir l’onchocercose, la lèpre, le pian et la schistosomiase, affirmant ainsi son engagement en faveur de la santé publique.